En France, près de 30% des adultes souffrent de douleurs chroniques, selon l’Inserm (1).
Une douleur est considérée comme chronique dès lors qu’elle persiste depuis plus de trois mois.
Il existe quatre types de douleurs :
• Les douleurs nociceptives, qui correspondent à une atteinte des tissus, à une atteinte mécanique ou encore inflammatoire. Dans le cas des douleurs musculosquelettiques celles-ci sont liées aux os, articulations, ligaments, tendons et muscles. Elles sont principalement localisées au niveau du dos, du cou, des épaules et des membres.
• Liées à une irritation ou compression des nerfs, les douleurs neuropathiques se manifestent par une sensation de brûlure, d’engourdissement, de peau cartonnée ou une douleur fulgurante. Elles concernent 7% de la population française. Elles peuvent avoir différentes causes et faire suite à un traumatisme, une hernie discale, un syndrome canalaire (tel que le canal carpien), une chirurgie, un zona ou encore être associées au diabète.
• Les douleurs mixtes correspondent à des pathologies associant une composante nociceptive et neuropathique. Ces douleurs sont souvent rencontrées dans le cadre de cancers ou après une chirurgie.
• Certaines douleurs chroniques, comme la fibromyalgie et les troubles fonctionnels intestinaux, ne trouvent aucune cause décelable. C’est-à-dire qu’aucune lésion inflammatoire ou neurologique n’est identifiée. On parle alors de douleurs dysfonctionnelles, qui pourraient être dues, pour certaines, à une perturbation des systèmes de modulation de la douleur.
Quelle que soit leur intensité, de modérée à sévère, les douleurs chroniques se caractérisent par leur récurrence ou leur persistance au-delà de trois mois et par l’effet insuffisant des traitements. Elles s’accompagnent d’une détérioration progressive des capacités fonctionnelles du patient dans ses activités quotidiennes.
Selon la Société française d’études et de traitement de la douleur, les douleurs chroniques augmentent la prévalence des pathologies psychiatriques, comme la dépression, l’anxiété, ou encore les troubles du sommeil et les addictions.
45% des patients sont concernés par des arrêts de travail dont la durée moyenne cumulée dépasse quatre mois par an !
La chiropraxie peut apporter une réponse naturelle, non médicamenteuse, aux douleurs chroniques !
Le traitement chiropratique peut contribuer à soulager les douleurs aigues et chroniques, et à corriger les dysfonctionnements mécaniques : elle apporte une réponse scientifiquement évaluée à de nombreuses douleurs chroniques d’origine musculosquelettique telles que les lombalgies, et certaines céphalées chroniques.
On relève que les chiropracteurs sont de plus en plus engagés dans la mise en œuvre de protocoles de soins multimodaux des douleurs chroniques.
A Lyon, des chiropracteurs sont associés au programme Endomaîtrise, pour l’endométriose.
A Paris, les chiropracteurs collaborent avec la consultation d’évaluation et de traitement de la douleur de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.
Son efficacité est en outre scientifiquement évaluée s’agissant de la fibromyalgie.
Enfin, différents cas cliniques font état de l’efficacité de la chiropraxie sur les douleurs chroniques post-opératoires !
En plus des manipulations vertébrales, « les ajustements » qui sont le pilier de la chiropraxie, les soins chiropratiques englobent une large variété de techniques incluant les mobilisations des articulations, les conseils positionnels (comment s’asseoir, marcher… pour limiter les tensions) et d’hygiène de vie.
Au-delà des effets bénéfiques des ajustements, les conseils prodigués et exercices recommandés par les chiropracteurs favorisent une meilleure gestion de la douleur par le patient, quel que soit son âge ou sa condition, qui est alors soulagé durablement.
(1) Institut national de la santé et de la recherche médical